Sur les traces d’Alexandre Yersin
Sur les traces d’Alexandre Yersin au Vietnam, par Régine Hausermann
Décembre 2013 à Dalat et Nha Trang
Mars 2006. C’est lors de mon premier séjour prolongé au Vietnam en 2006 que j’ai découvert l’existence d’Alexandre Yersin dont le lycée français de Hanoi porte le nom.
Qui est ce Yersin que je ne connais pas ? Et pourtant, assez célèbre pour avoir donné son nom à un établissement français !
Je rougis de mon ignorance lorsqu’un ami vietnamien m’explique que Yersin est un bienfaiteur de l’humanité en général et du Vietnam en particulier. Un scientifique, un médecin qui a développé les instituts Pasteur au Vietnam avec ses amis Calmette et Roux, et qui a découvert le bacille de la peste… yersinia pestis.
Été 2012. Le temps a passé. J’ai un peu oublié Yersin lorsque sort le roman de Patrick Deville, Peste et choléra, prix Fémina 2012.
Patrick Deville suit l’itinéraire aventureux d’Alexandre Yersin. Né à Morges, en Suisse en 1863, naturalisé français, Yersin est un touche-à-tout de génie : microbiologiste à Paris aux côtés de Pasteur puis médecin des Messageries maritimes sur les lignes Saigon- Manille et Saigon-Haiphong, il devient explorateur en Indochine, découvre Dalat, s’installe à Nha Trang, se livre à l’agriculture et à l’élevage…sans jamais oublier qu’il est médecin et biologiste… fidèle à la bande à Pasteur. Il meurt à Nha Trang, en 1943, à 80 ans, après avoir passé 50 ans de sa vie en Indochine.
Le narrateur, « fantôme du futur » suit les traces de cet aventurier de la connaissance, se faufile derrière lui, visite les endroits où il est allé, en Europe et au Vietnam.
Dans un style éblouissant, alliant humour, poésie et trivialité, Patrick Deville fait revivre cet homme exceptionnel en insérant son itinéraire personnel dans l’Histoire, en le croisant à celui d’un autre aventurier, Rimbaud.
Septembre 2012. Je pars en mission à Hanoi avec Peste et choléra dans la valise. Objectif : l’étudier avec les jeunes collègues de l’Université nationale de Hanoi avec qui je travaille depuis 2006. Partager avec elles, avec eux, ce récit qui nous lie, d’un Européen qui aima l’Indochine et les Indochinois et contribua au développement du pays quand d’autres ne cherchaient qu’à s’en accaparer les richesses. Pendant six semaines nous lisons le texte ensemble. Mais le travail s’avère plus difficile que prévu. N’empêche, nous avons fait un bout de chemin en compagnie de Yersin !
Mars 2013. Le Printemps du livre de Grenoble propose un spectacle drôle et émouvant : Denis Lavant lit des passages de Peste et choléra auxquels font écho des fragments de lettres de Yersin lus par Patrick Deville. Un beau moment de littérature et de théâtre.
Le lendemain, rencontre avec Patrick Deville à qui je raconte mon expérience vietnamienne. Comme le roman doit sortir en décembre à Hanoi et que j’y serai, nous promettons de nous y rencontrer.
Rendez-vous raté, car je rentrais en France le jour où Patrick Deville présentait la traduction de son roman à l’Espace, centre culturel français de Hanoi. J’ai cependant été interviewée par VTV4 (chaîne de télévision vietnamienne) pour parler du roman.
Novembre 2013. C’est décidé, je vais compléter ma connaissance du Vietnam en partant sur les traces de Yersin, à Dalat et Nha Trang, sa terre d’élection. Le livre de Patrick Deville sous le bras, en compagnie d’une amie.
Les citations sont extraites de Peste et choléra, Seuil.
Le voyage commence à Dalat, sur le plateau du Lang Bian, découvert par Yersin en 1893, lors d’une expédition à travers la Cordillère annamitique. « Au cours de cette deuxième expédition, après qu’ils ont escaladé une montagne hérissée de conifères, un vaste plateau d’herbes vertes s’ouvre devant eux jusqu’à l’horizon, à plus de mille mètres d’altitude et dans le froid. Au milieu coule une rivière. La vision est helvétique. » p.84
« Et quatre ans plus tard, Paul Doumer, le nouveau gouverneur général […] cherche à créer en Indochine une station d’altitude où accueillir les colons fatigués et impaludés, une maison de repos et un sanatorium. » p.84
« Et quarante ans plus tard, au milieu des années trente, trois ans après l’assassinat de Paul Doumer, Yersin est toujours vivant et c’est devenu Dalat. »
Lorsque nous sommes arrivées à Dalat, notre minibus à doublé des footballeurs de l’équipe du Vietnam qui travaillaient leur condition physique en grimpant vers Dalat, comme nos athlètes à Tignes ou Font-Romeu.
« Au bord du Lac, des villas normandes et biarrottes. Des chalets savoyards sur les collines. Des massifs de fleurs, agapanthes et capucines comme à Dinard. […] Une gare qui comme celle de Pointe-Noire au Congo est une réplique de celle de Deauville. On inaugure […] le couvent des Oiseaux et un lycée de plusieurs centaines d’élèves, auquel le vieux Yersin, découvreur du plateau, a accepté que son nom soit donné. » p.86
Les villas sont toujours là, et le lac, et les fleurs, et les fruits qui font la prospérité de la région. Lors de la visite du jardin botanique, je pense à l’homme qui se fit envoyer des graines, des plantes, qu’il réussit à acclimater, au prix d’expériences inlassables. Aujourd’hui des milliers de fleurs s’épanouissent, entretenues par une troupe de jardiniers. Hommage à Yersin.
En sortant du jardin, nous longeons le golf construit à la Belle époque : des jeunes femmes tirent les caddies de ces messieurs, le club-house à l’architecture normande propose chemises et accessoires Lacoste. Il est devenu un des plus beaux golfs d’Asie du Sud-est. Qu’en penserait Yersin ?
Plus loin la petite université de Dalat, déserte à l’heure du déjeuner, que nous prendrons dans un restaurant populaire.
Au marché de Dalat, on peut acheter tomates, courgettes, poivrons, oignons pour préparer une ratatouille ou des fraises et des mûres pour la confiture. Des fleurs partout : orchidées bien sûr, mais aussi bégonias, fuschias, cyclamens, pétunias…
La cathédrale surplombe la ville vers le sud-est. Non loin, le Lang Bian Palace, « îlot de temps suspendu, aujourd’hui Dalat Palace » « au milieu de son parc de cèdres, de pins et d’araucarias qui descend en pente douce vers le lac » p.90. C’est « sous les lustres de cristal » qu’à soixante-douze ans, en 1935, Yersin lut son discours devant « le gouverneur général et l’empereur de pacotille ». p. 87.
Plus loin, en suivant la route qui conduit au palais d’été de Bao Dai, l’institut Pasteur, centre de vaccination de Dalat. Pincement au cœur devant le profil de Pasteur accroché au fronton.
Au couvent Sainte Marie, construit à la fin des années 20, nous échangeons quelques mots en français avec une sœur de la Charité, devant les portraits de Saint-Vincent-de-Paul et Louise de Marillac, non loin de la tombe de l’épouse de l’amiral Decoux, morte dans un accident de voiture le 6 janvier 1944. Sinistre évocation de la Collaboration en Indochine, Decoux gouverneur général aux ordres de Pétain, sous surveillance des Japonais occupant le pays. Au fond du jardin, des suspensions d’un brun doré, à foison, draperie de sabots de Vénus.
A la sortie, nous nous laissons tenter par des porte-clés au crochet…en forme de fraise, et par de délicieux sinh to dau / milk-shake aux fraises !
Excursion vers les spectaculaires chutes d’eau de Dantala et Pongour. Nous traversons les vergers de caféiers et de bananiers, nous rencontrons des femmes de l’ethnie Co Ho, souriantes et taquines. Peu de minorités visibles ici, à la différence du Nord Tonkin. Où sont les villages moïs, les amis de Yersin ?
Au village du Poulet, le guide nous raconte la légende qui a donné son nom au village. Une jeune fille du village, tombée amoureuse d’un garçon du village ennemi d’à côté, ne pourra l’épouser que si elle trouve un poulet à plusieurs ergots. Elle part dans la forêt, se perd et meurt. Son amoureux, parti à sa recherche, subit le même sort. Bouleversés par cette tragédie, les villageois décident de commémorer cette fatale histoire d’amour en érigeant un poulet gigantesque. Mais peut-être connaissez-vous une autre version de la légende…
Au retour, halte dans une exploitation artisanale de champignons noirs ou « oreilles de chat ». Vision étonnante, des oreilles percent des sacs cylindriques en plastique remplis de sciure. C’est le résultat obtenu, au bout de 45 jours, à partir de la levure introduite dans les sacs. Nous ne pourrons plus préparer les nems sans revoir ces images insolites.
Nous n’allons pas quitter Dalat sans une visite à la gare ! Le trafic n’y est guère intense, mais c’est un haut lieu où les jeunes mariés aiment se faire photographier : devant la façade, dans la salle d’attente aux confortables sièges de cuir, près de la locomotive.
Dernière soirée au Café de la Poste, installé dans un ancien grand magasin construit en
1928. Agréable décor de style colonial, service impeccable et délicieuse cuisine franco-vietnamienne. Surprise de découvrir une affiche vantant la bière de Vézelise, une bourgade de ma Lorraine natale.
En quittant Dalat, nous traversons des centaines de serres (nha hau) et de champs d’artichauts.
« Un siècle plus tard, la région de Dalat vit toujours de l’horticulture et des végétaux importés par Yersin.» p.172
La route descend puis grimpe dans la Cordillère, il se met à pleuvoir. Peu de circulation sur la route glissante. Quelques silhouettes aperçues dans les maisons des minorités qui longent la route. Le
chemin est long, même en voiture confortable. On imagine l’expédition de Yersin et de ses compagnons indochinois, en 1893, traçant la première piste à travers la nature sauvage.
Novembre 2013 à Nha Trang
J’avais entendu parler de Nha Trang, plus encore que de Dalat, par mes collègues vietnamiennes, car le site est réputé romantique et de nombreux jeunes couples de la classe moyenne urbaine s’y rendent souvent en voyage de noces.
Nous, nous y allions sur les traces de Yersin.
Mais, il faut en convenir, Nha Trang est un site d’une grande beauté. Yersin s’y fait construire « une bicoque en bois. » p.111 « Il voudrait demeurer ici, Yersin, à la Pointe des Pêcheurs, devant l’eau scintillante de la baie et les bouquets d’aréquiers où s’entortille la liane de bétel, les cocotiers, les enfants, les filets que les femmes reprisent sur la plage, et le soir le vol des chauves-souris, loin de la fureur des villes épileptiques, au milieu de la vraie vie. » p.112
C’était en 1894, à son retour de Hong-Kong où l’avait envoyé Pasteur, et où il venait de faire la pige au médecin Japonais Kitasato qui refusait de lui laisser accès aux cadavres morts de la peste. En pure perte. Trop fort Yersin ! « En deux mois, c’était plié, la grande histoire de la peste. » p.109
En décembre 2013, l’eau de la baie scintille toujours, soulevée par d’énormes vagues qui en rompent la quiétude. Sur la plage – les touristes – Russes majoritairement, remplacent les femmes reprisant les filets, aréquiers et cocotiers bordent le front de mer…mais la ville a gagné et les grands hôtels se sont installés.
Le paysage marin est cependant splendide, une des plus belles baies du monde ? La longue plage de sable clair ouvre sur la mer d’Orient – ne pas dire de Chine – dont l’immensité est coupée par quelques îlots montagneux qui font écho aux chaînes de la Cordillère s’inclinant dans la mer. Vaste hémicycle bleu-blond-vert que le regard aime parcourir.
A la Pointe des pêcheurs, Xόm Cόn, la grande maison de Yersin a disparu, mais ses objets et son mobilier ont été réinstallés dans un petit musée, construit dans le parc de l’Institut Pasteur. Aux murs, des photos, des cartes. Sur les meubles en bois sombre, des objets scientifiques. Dans le bureau de Yersin reconstitué ses livres, son rocking-chair. L’endroit est calme. Quelques jeunes Occidentaux. Peu de monde.
A la sortie, nous bavardons avec une jeune stagiaire vietnamienne francophone, future professeure de français, qui nous interroge sur Peste et choléra, un livre difficile. Plaisir d’échanger avec cette jeune femme. « En retrait de la côte, l’Institut, cinquante mètres de long, sur dix de large, où seront les laboratoires » p.136. Les labos sont toujours là, et non loin, au carrefour des rues Yersin et Pasteur, nous rencontrons deux Vietnamiens qui nous confirment que ces deux Français sont vénérés dans leur pays.
La visite, à la nuit tombée, du grand marché de Xόm Cόn, donne une idée de l’atmosphère du quartier, du temps de Yersin. De grands étals par terre ou sur des tréteaux. Légumes et fruits, poissons et viandes, attirent les chalands. Les maisons alentour prennent des allures fantomatiques dans la pénombre.
Du pont qui enjambe la rivière Cai, au soleil couchant, la vue sur les bateaux bleus des pêcheurs et les maisons sur pilotis permet de comprendre cette réflexion que Patrick Deville prête à Yersin : « Il connaît le paradis, Nha Trang, et ne veut plus le quitter » p.135
Ce pont mène au temple cham Po Nagar, de l’autre côté de la rivière, exploré par Henri Parmentier, spécialiste de l’art du Champa, « croisé » au musée de Danang. On imagine que Yersin a aimé se promener parmi ces ruines de grès rose. Aujourd’hui relevés, les colonnes et les sanctuaires, les bas-reliefs des danseuses sacrées offrent une agréable parenthèse angkorienne… et un lieu idéal pour les photos de mariage !
Il nous faut maintenant découvrir les deux autres maisons de Yersin, car comme le dit P. Deville avec humour : « Comme le cadet Rousselle, maintenant Yersin a trois maisons, dans trois climats différents, sans sortir de chez lui.» p.161
Nous quittons l’hôtel vers 8h. La voiture prend la direction de la route Mandarine, d’abord dans la vallée de la rivière Cai puis grimpe les trente kilomètres de lacets qui mènent au chalet du Hon Ba. Après la halte à « la barrière de police rouge et blanche », peu de circulation. De gros camions chargent des troncs d’arbres, les hommes rient à notre passage. Certains virages en épingle offrent des vues grandioses sur la mer et la vallée. Brusquement la grisaille remplace le ciel bleu, des lambeaux de brouillard encerclent la voiture. Nous sommes arrivées, il est 10h30. La route incite à la lenteur.
Un gardien vient nous accueillir, un chien aboie, il fait froid, le vent souffle. Surprise ! Nous avons quitté la chaleur des tropiques pour nous retrouver dans l’hiver humide et glacial !
« La température y descend jusqu’à six degrés et la colline est couverte d’un épais brouillard en hiver. » p.161 Heureusement, la lecture de Peste et choléra nous avait incités à prendre des lainages.
On comprend pourquoi Yersin a voulu construire cette route, « pour acclimater la pomme de terre, la fraise et la framboise. Haricots verts et laitue. Betteraves et carottes. ». « J’ai mangé, il y a quelques jours, la première pêche qui a mûri au Hon Ba, écrit-il vers 1917.» p.172
Aujourd’hui plus de trace de végétation. Parce que ce n’est pas la saison ou que les plantations ont été abandonnées ? Les gardiens sont occupés à préparer les bungalows pour les touristes en mal de dépaysement qui vont arriver pour passer la nuit dans un confort précaire, et une forte humidité.
Le chalet suisse de Yersin a été reconstruit, « les nuages entrent par les portes et les fenêtres ouvertes. » p.210 Même expérience que celle de Patrick Deville lors de notre visite du bureau, de la chambre, de la véranda où Yersin aimait tellement séjourner. Nous planons dans une sorte d’irréalité fantomatique. Au mur, un poème de neuf strophes en vietnamien et en français du poète Giang Nam, célébrant Yersin, l’aventurier, le combattant, l’homme de science, l’homme sage, l’artiste, le simple villageois, l’homme taciturne.
La sixième nous plaît bien :
« Il a vécu simple villageois,
offrant des bonbons aux enfants, causant avec les vieilles mères,
sa veste kaki des quatre saisons contre rosée et vent,
bien familier avec les pêcheurs, ses voisins d’antan. »
Il fait vraiment très froid et nous nous réfugions dans un coin-cuisine, à l’abri du vent, pour boire un thé au gingembre avant d’entamer la descente.
Deux virages plus bas, le ciel bleu et la douceur sont revenus. Les hommes continuent à charger encore le camion. Sourires. Saluts. La barrière rouge. Quelques kilomètres plus loin, arrêt devant une grille bleue.
C’est La troisième maison de Yersin à Suôi Giao, aujourd’hui Suôi Dâu.
C’est là qu’il a acquis « cinq cents hectares de broussailles à vingt kilomètres de la Pointe des Pêcheurs ». Yersin a besoin d’animaux pour ses expériences et la réalisation de vaccins. « Yersin façonne une petite planète en autarcie […]. Ce sont bientôt des centaines de bœufs, de buffles, de chevaux, de vaches, trois cents moutons et autant de chèvres. […] La nouvelle mission qu’il s’attribue est celle du suprême savant, du multiplicateur de progrès. Il est entouré des fils de pêcheurs devenus pasteuriens et de pasteuriens venus de Paris et de Saigon. » p. 137
C’est de là qu’il est parti à la découverte du Hon Ba au terme de « deux journées de navigation et deux journées d’escalade. » p.161
C’est ici que nous franchissons la grille ouverte par le gardien auquel le chauffeur a téléphoné. La voiture s’arrête en bas d’un chemin en escalier qui monte vers la tombe de Yersin. Nous montons sous les acacias, dans la douceur du jour. La tombe est là, un rectangle de pierre blanche.
Alexandre YERSIN
1863-1943
Derrière, une stèle. Le portrait de Yersin âgé : haut front dégarni, barbe et moustache blanches, regard intense sous l’arcade sourcilière proéminente, long nez rectiligne, col blanc impeccable.
Une inscription dans les deux langues :
Alexandre John Emile Yersin
Né le 22 septembre 1863 à Lavaux en Suisse
Rétabli dans la nationalité française en 1889
Décédé à Nha Trang le 1er mars 1943
Officier de la Légion d’honneur
Grand-Croix du Dragon d’Annam
Membre de l’Académie des Sciences, de l’Académie de Médecine, de l’Académie des Sciences coloniales, de la Société de Pathologie exotique, de la Société de Médecine coloniale, de la Société astronomique de France
- A découvert la toxine diphtérique en 1889
- A fait la première reconnaissance du plateau du Langbian en 1893 sur lequel a été fondée la ville climatique de Dalat
- A découvert le microbe de la peste humaine en 1894 et préparé le sérum antipesteux
- A fondé l’Institut Pasteur de Nha Trang en 1895
- A introduit au Vietnam l’arbre à caoutchouc en 1897 et l’arbre à quinquina en 1917
- BIENFAITEUR ET HUMANISTE
- Vénéré du peuple vietnamien
À gauche un autel des ancêtres, des vases en porcelaine bleue et blanche en harmonie avec le portrait de Yersin, la joue gauche caressée par les bâtons d’encens.
Recueillement, émotion, admiration, dans la paix du lieu.
« Il a trouvé ici le repos, trouvé le lieu et la formule. On pourrait écrire une Vie de Yersin comme une Vie de saint. Un anachorète retiré au fond d’un chalet dans la jungle froide, rétif à toute contrainte sociale, la vie érémitique, un ours, un sauvage, un génial original, un bel hurluberlu. » p.211 – Régine Hausermann
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N’hésitez pas à partir sur les traces de Yersin, un itinéraire original au Vietnam.