Les Mémoires de Raymonde Dien
Les Mémoires de Raymonde Dien, née en 1929
Raymonde Dien avait vingt ans quand elle a été emprisonnée pour s’être couchée sur les rails devant un train chargé de munitions destinées aux troupes françaises en Indochine.
● 23 février 1950 – Raymonde Dien, sténodactylo, participe à l’initiative du PCF à une manifestation à la gare de Saint-Pierre-des-Corps pour ralentir la marche d’un train militaire dont le chargement de blindés est destiné à l’Indochine. Des manifestants se couchent sur les rails.
Raymonde est la seule à être arrêtée puis emprisonnée à Tours. Elle est inculpée sous le chef de « complicité de détérioration de matériel susceptible d’être employé pour la Défense nationale » et est transférée au fort du Hâ à Bordeaux.
1er juin 1950 – Un tribunal militaire la condamne à un an de prison ferme et quinze ans de déchéance de ses droits civiques.
● Elle devient, avec Henri Martin, un symbole de l’opposition contre la guerre d’Indochine. Grâce à une campagne de soutien de grande ampleur, Raymonde Dien est libérée à Noël 1950, au terme de dix mois d’emprisonnement.
« Henri Martin, Raymonde Dien
N’ veulent pas qu’on tue les Vietnamiens
Ils aiment tant la paix
Qu’aux juges ils sont suspects. »
Chanson militante
● Elle est ensuite une dirigeante de l’Union des jeunes filles de France, branche féminine des organisations de jeunesse du PCF. Puis sa vie militante se poursuit.
En 1953, une statue représentant Raymonde Dien, allongée sur une voie de chemin de fer est érigée au parc de la Victoire à Saint-Pétersbourg.
En 2004, elle est décorée de la Médaille de l’Amitié du Viêt Nam. Une rue de Hô-Chi-Minh-Ville porte son nom.
En France, il existe une « rue du 23 février 1950 » à Saint-Pierre-des-Corps.
En 2014, âgée de 85 ans, Raymonde Dien publie un récit de sa vie militante, très intéressant et documenté.
A commander directement à sa fille, en joignant un chèque de 20 € (port compris)
Catherine Dien,
3 Cité Picasso, appartement 345
93200 Saint-Denis
