L’année 2020, l’année du Covid, Lettre de Préfasse d’octobre, novembre et décembre
● A l’Université nationale de Hanoï, les cours ont repris « en présentiel » trois semaines après la rentrée, pour les étudiant.e.s de 2ème, 3ème et 4ème année
La satisfaction est générale. Le 7 septembre, professeur.e.s et étudiant.e.s peuvent enfin, entrer en contact directement. Anh Tu et Canh Linh me disent au téléphone leur joie de revoir les collègues et les étudiant.e.s « en vrai ». Elles attendent de cette reprise un allègement de la charge de travail liée à l’utilisation d’Internet ; « C’est épuisant ! Ce n’est jamais fini ! On ne sait plus où finit la vie professionnelle qui absorbe la vie privée. »
De leur côté, les étudiant.e.s signalent les difficultés des cours en ligne :
– Tous ne bénéficient pas d’une bonne connexion Internet. « À cause de la lenteur de ma connexion internet, je n’ai pas pu suivre en totalité les leçons et les remarques de mes professeurs. »
– Le changement de méthodologie et d’environnement s’avère être un véritable défi. « Ma capacité de concentration a été considérablement
réduite. » « Il m’a été très difficile de pouvoir interagir et poser des questions. »
– La quantité de devoirs s’est accrue. « Ce qui a représenté une pression supplémentaire pour nous ».
Les étudiant.e.s français.e.s signalent les mêmes difficultés dans les universités dont tous les cours ne sont pas dispensés en présentiel.
Les professeur.e.s sont au premier rang. De gauche à droite : Thu Ha responsable du club tourisme, Phuong Lan responsable de la 1ère année (Préfassienne 2005), Dam Thuy la nouvelle vice-doyenne, Dang Thuy vice-doyenne, Thu Ha et Yen (Boursières Aafv-Préfasse 2019 et 2016), Thuy Linh.
● 12 octobre, les étudiant.e.s de première année font leur rentrée !
Le Covid-19 a repoussé la date habituelle de la rentrée. Le Département de français a recruté 120 étudiant.e.s réparti.e.s en 5 classes. Soit 3 classes de moins que l’an passé.
Le premier semestre est la période où je suis en mission à Hanoï. L’an passé, c’était ma 13ème mission. Mais cette année le Covid a tout bousculé et empêché. Tristesse et sentiment de manque que les échanges via Internet avec les collègues et quelques communications téléphoniques ne peuvent atténuer.
● Octobre- Publication des livrets d’exercices sur la Compréhension écrite
Courant octobre, la vice-doyenne Dang Thuy me sollicite par pour relire et tester les sujets que nous avons élaborés lors des trois dernières missions, au sein d’un groupe de travail réunissant cinq professeures de 3ème année. Le projet est né de la demande répétée qui m’a été présentée de former les professeur.e.s à l’élaboration de sujets originaux. Comment faire ? Où trouver les textes ? Sur quels thèmes ? Comment les questionner ?
Ce fut un travail de longue haleine: séances de travail collectives hebdomadaires, allers-retours entre les conceptrices des sujets et la formatrice… des dimanches studieux !
Mais le résultat est là et nous en sommes très heureuses.
● Quand le professeur Eric Caumes salue la stratégie du Vietnam reposant sur le fameux triptyque « tester-tracer-isoler ».
30 octobre – Alors que la France se reconfine, le Vietnam vit quasi normalement et compte 35 morts pour une population de 95 millions d’habitants.
« Dans son ouvrage Urgence sanitaire (Robert Laffont, 20 euros), le professeur Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris), dresse le hit-parade des pays qui ont su le mieux lutter contre l’épidémie de Covid-19. Arrive en tête le Vietnam, un pays très peuplé (95 millions d’habitants) et pas très riche. La réponse, écrit Eric Caumes, fut « rapide » et « importante » avec un « isolement rigoureux ». « Pour le reste, ajoute-t-il, le Vietnam a utilisé les mêmes recettes que celles suivies par ses voisins asiatiques, et, un peu plus tard, par le reste du monde : “tester, tracer, isoler”, ce à quoi il faut ajouter une politique d’information publique à laquelle la population a été sensible. »
Parce que la France n’a pas su mettre en place une stratégie réellement efficace reposant sur le fameux triptyque « tester-tracer-isoler », nous voilà contraints de faire face à une deuxième vague qui promet d’être plus intense que la première. Il aurait été possible d’en atténuer l’ampleur si les pouvoirs publics avaient suivi, dans le bon tempo, les alertes du conseil scientifique Covid-19, en particulier celles qui figurent dans son avis n°8 du 27 juillet: « Il est hautement probable, prévoyaient les membres du conseil scientifique, qu’une seconde vague épidémique soit observée à l’automne ou l’hiver prochain. Cette vague pourrait avoir un impact supérieur à celui observé lors de la première vague. » Franck Nouchi, Le Monde du 29 octobre 2020
● A Hanoï , le Covid-19 semble un lointain souvenir. Les fêtes battent leur plein à l’Université nationale !
Samedi 14 novembre – Les Couleurs culturelles
Cette fête a traditionnellement lieu en mars, lors de la journée de la Francophonie. Las ! Ce ne fut pas possible au printemps 2020 pour cause de Covid-19 mais la gestion de la pandémie par le Vietnam a permis que la situation revienne à la normale en septembre.
la fête a revêtu un retentissement particulier en cette année 2020, cinquantenaire de la création de l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie) à Niamey le 20 mars 1970.
« Je suis heureux d’être parmi vous aujourd’hui, afin de fêter ensemble le 50e anniversaire de la Francophonie, dans les locaux d’un des plus grands établissements de français au Vietnam et aussi dans la région. Notre évènement fait effectivement preuve de la vivacité de la langue de Molière et aussi de la communauté francophone ici au Vietnam. » Introduction du discours de Lâm Quang Dông, vice-recteur de l’ULIS.
Chekou Oussouman, nouveau représentant régional pour l’Asie et le Pacifique de l’OIF « rend hommage aux enseignants de français qui, malgré la situation encore compliquée du français en concurrence avec d’autres langues, cherchent à motiver les jeunes et l’apprentissage du français. »
De nationalité centrafricaine, Chékou Oussouman est un expert en commerce international et en analyse de projets. Il contribue depuis 2000 au sein de l’OIF à l’élaboration et à la mise en œuvre de projets dans le domaine économique. Il a notamment œuvré au rapprochement des régions francophones en Afrique et en Asie en matière de commerce et d’investissement. Il a aussi participé à plusieurs négociations et à la gestion des partenariats techniques et financiers avec des organismes internationaux, dont la Commission de l’Union européenne.
Après les discours, le spectacle : danses et musique traditionnelle, en vietnamien et en français, proposées par des étudiant.e.s venu.e.s de différents établissements francophones du Nord-Vietnam.
Les visites dans les stands, les photos en petit ou grand groupe, les retrouvailles entre ami.e.s. Il faisait très beau et personne n’a de masque !
Vendredi 20 novembre – La fête des enseignants
C’est un évènement que je célèbre à Hanoï, chaque année, lors de la mission d’automne. J’ai reçu quelques messages de collègues et ami.e.s qui m’ont réchauffé le cœur.
Après la fête au Département, les enseignant.e.s se sont rendus à l’invitation de l’Ambassade de France qui a mis les petits plats dans les grands.
● Initiation au cinéma français pour les étudiant.e.s de « première année »
Comme l’an passé, l’équipe des professeures de 1ère année a emmené l’ensemble des étudiant.e.s à l’Espace, centre culturel français de Hanoï que beaucoup d’étudiant.e.s venant de province ne connaissent pas.
Phuong Lan m’avait sollicitée pour le choix du film sur une liste disponible à l’Espace. J’ai proposé Pupille 2018, un film de Jeanne Herry – fille de Miou-Miou et de Julien Clerc – que j’ai beaucoup apprécié. J’ai aussi proposé une fiche-prof et une fiche-étudiant.e pour faciliter l’exploitation en classe.
Synopsis : Théo est remis à l’adoption par sa mère biologique le jour de sa naissance. C’est un accouchement sous X. La mère à deux mois pour revenir sur sa décision…ou pas. Les services de l’aide sociale à l’enfance et le service adoption se mettent en mouvement. Les uns doivent s’occuper du bébé, le porter (au sens plein du terme) dans ce temps suspendu, cette phase d’incertitude. Les autres doivent trouver celle qui deviendra sa mère adoptante. Elle s’appelle Alice (Elodie Bouchez formidable !) et cela fait dix ans qu’elle se bat pour avoir un enfant. Pupille est l’histoire de la rencontre entre Alice, 41 ans, et Théo, trois mois.
J’avais apprécié l’aspect documentaire du film, la finesse de jeu des actrices et acteurs : Sandrine Kiberlain en éducatrice spécialisée, énergique et aimante ; Gilles Lellouche en assistant maternel convaincant. La réalisatrice bouscule les clichés, fait réfléchir.
Préparation en classe
Les enseignantes ont demandé aux étudiant.e.s de chercher la bande-annonce du film (sous-titré en vietnamien ou en anglais) pour qu’ils se préparent au thème et au contenu du film. Elles leur ont aussi présenté quelques métiers qui leur semblaient nouveaux et le système de protection sociale en France.
Après la séance, Phuong Lan fait une synthèse des avis des étudiant.e.s.
La plupart des étudiant.e.s apprécient le sujet que traite le film, très humain et émouvant. Ils/elles apprécient également le jeu des personnages, surtout celui qui joue le rôle de l’assistant familial mais avouent aussi qu’ils/elles s’endorment une dizaine de minutes lors de la projection car le rythme du film est assez lent.
Certain.e.s disent que ce film leur apporte beaucoup de nouvelles connaissances sur la société française, la procédure d’adoption d’un enfant, sur les métiers très nouveaux qui n’existent pas ou peu au Vietnam. Cela est vrai car le système de protection sociale au Vietnam est encore très loin de celui de la France. Peut-être est-ce pour cette raison qu’ils/elles ne trouvent pas beaucoup d’intérêt dans ce domaine.
Parfois, les étudiant.e.s expriment leur regret de ne pas avoir plus de scènes comiques dans le film. Ils/elles avouent avoir manqué quelques séquences « difficiles à suivre et à comprendre ». Surtout les scènes où l’on cherche des candidats pour élever l’enfant.
Chaque enseignant a exploité la fiche à sa manière. Dans la classe de Phuong Lan, après avoir guidé les étudiant.e.s à présenter globalement le film (le titre, la réalisatrice, les noms des personnages principaux) en français, la professeure leur a fait exprimer leur avis librement en vietnamien sur ce qu’ils/elles aiment et n’aiment pas dans ce film.
Les étudiant.e.s souhaitent vivement avoir plus d’occasions avec le cinéma français, surtout dans le genre comique et avec des sujets liés aux jeunes Français.
Une bonne expérience. A poursuivre !
● 15 novembre – Table-ronde à l’Espace de Hanoï – Un peu d’histoire !
A propos de la parution de L’Éducation vietnamienne sous l’époque coloniale
Collection « Francophonie »
« L’Indochine, et notamment le Vietnam, constitue un cas particulier dans l’Empire Français. En effet, le Vietnam précolonial disposait d’un système d’enseignement fonctionnel, institution confucéenne héritée de la longue domination chinoise.
Une série de concours de difficulté croissante permettait de devenir mandarin ou lettré, ce qui procurait richesse, prestige et honneurs. A la fin du XIXe siècle, cette méritocratie était cependant en perte de vitesse, victime de son inadaptation. Il reste que l’éducation, inscrite dans l’identité culturelle vietnamienne, est profondément respectée, en tant que vecteur de savoir et de promotion sociale. Les Français intégrèrent cette
articularité culturelle dans le développement du système éducatif colonial en Indochine, qui fut le plus élaboré et le plus complet de toutes les colonies françaises.
Dans les premières décennies du XXe siècle, les nouvelles élites indochinoises, formées à la française et soucieuses de modernité, cherchent à profiter des bienfaits de la mission civilisatrice. Elles exigent pour leurs enfants l’accès à l’éducation, et en particulier à l’éducation secondaire et supérieure. La réponse qu’ils reçoivent n’est pas à la hauteur de leurs espérances. Les écoles françaises d’Indochine leur sont ouvertes, mais les places sont chères et les débouchés sont rares. Dès que la situation politique se tend, les autorités restreignent l’accès des Indochinois à l’enseignement français, en limitant par exemple les départs des étudiants vers la France, comme dans les années 1930.
Ceux qui vont étudier en France en reviennent avec l’idée que les valeurs qui ont cours en métropole sont dévaluées dans leur propre pays. Les élèves prennent conscience de l’injustice d’une éducation qui fait l’éloge de la liberté individuelle et de l’esprit critique, alors même que l’expression de ces valeurs est réprimée en Indochine. Une partie de cette génération vient grossir les rangs de tous ceux, nationalistes, communistes, trotskistes, qui ne se contentent plus d’un simple réformisme colonial et mobilisent dans leur lutte les compétences et les savoirs acquis dans les établissements français. Mais, dans le même temps, l’enseignement garde tout son prestige auprès des élites vietnamiennes, cambodgiennes et laotiennes. Quand l’influence politique et militaire de la France décline à partir des années 1940, ces élites continuent à envoyer leurs enfants dans les lycées français. »
● Mi-décembre – Le Vietnam renforce les mesures contre la pandémie de COVID-19
Le ministère de la Santé renforce les mesures de prévention et de lutte contre la pandémie afin que la population puisse jouir de la fête du Têt dans des conditions normales.
(Source Le Courrier du Vietnam)
Les principales annonces du ministre de la santé
– Le Vietnam a réussi à maîtriser le COVID-19.
– La nouvelle souche du coronavirus apparue au Royaume-Uni, n’est pas encore signalée au Vietnam mais il convient de rester vigilant.
– Le Vietnam développe ses propres recherches pour la production de vaccins.
Le laboratoire Nanogen a officiellement testé le vaccin Nano Covax sur les humains. Les premiers volontaires vaccinés pour la première phase sont désormais en bonne santé. Si tout se passe bien, le pays pourra disposer d’un vaccin à la mi-2021.
Deux autres vaccins mis au point par les laboratoires IVAC et Vabiotech seront testés en mars 2021.
– Les localités doivent renforcer la gestion des personnes entrant au Vietnam et d’empêcher les entrées illégales pour contenir la propagation de l’épidémie. Elles doivent également intensifier la gestion des entrées légales, notamment des personnes mises en quarantaine à domicile.
– Les localités doivent être prêtes à répondre à un scénario d’infection dans un établissement de santé : formation des agents, multiplication des tests de dépistage…
Rapatriement de citoyen.ne.s vietnamien.ne.
– Début décembre, le Vietnam avait rapatrié plus de 66.000 citoyen.ne.s, vivant dans plus de 50 pays, lors de 240 vols affrêtés par Vietnam Airlines ou des compagnies étrangères.
– Les 6 et 7 décembre, 360 personnes rapatriées des Etats-Unis.
– Les 17 et 18 décembre, 310 personnes rapatriées d’Allemagne.
– Le 20 décembre, plus de 240 personnes rapatriées de Singapour.
– Les 20 et 21 décembre, environ 700 personnes rapatriées du Japon et de République de Corée.
– Les rapatrié.e.s comprenaient des enfants de moins de 18 ans, des femmes enceintes, des personnes âgées, des malades, des étudiants éprouvant des difficultés pour trouver un logement et d’autres personnes dans des conditions extrêmement difficiles.
– Tous ont subi des examens médicaux et ont été placés en quarantaine concentrée conformément aux règles sanitaires en vigueur, après leur atterrissage.
● Des nouvelles de nos ami.e.s de Hanoï
Huong, boursière Aafv-Préfasse 2017
Célibataire lorsqu’elle est venue en France, elle est aujourd’hui mariée et mère de deux jeunes garçons de 20 et 5 mois. C’est dire que sa vie en est chamboulée.
Pendant l’été, elle a séjourné chez ses parents à Haiphong, qui l’ont aidée à garder le cadet. L’aîné va à la crèche. Ce qui lui permet de consacrer un petit moment chaque jour pour sa thèse qu’elle espère terminer à la fin 2020. Bon courage !
Mon, le fils d’Anh Tu ( Préfassienne 2014)
Thuy Lise s’est mariée le 24 novembre
Lorsqu’elle est venue en France grâce à la bourse Aafv-Préfasse, à l’été 2018, nous avions entendu parler d’un fiancé ! Celui-ci est devenu son mari à la saison les mariages à Hanoï. En octobre-novembre, impossible de se rendre au centre-ville sans assister à des dizaines de couples absorbés par les photos de mariage. Au bord du lac Hoan Kiem, devant l’hôtel Métropole, ou devant l’Opéra…
Félicitations au jeune couple et à leurs familles et meilleurs vœux de bonheur !
Autre mariage, celui de Yen, le 29 décembre
Yen est notre boursière Aafv-Préfasse 2016. Comme elle aime le chant et la musique, elle a chanté lors du banquet de mariage. Le club de musique du Département, qu’elle anime, est venu également chanter pour la circonstance. « C’était chouette, nous confie une amie ! »
Hoai Anh, Préfassienne 2013, à nouveau maman !
Le 25 décembre est née la quatrième fille de Hoai Anh et Hieu.
Nos meilleurs vœux à cette belle famille !
Sourires de Thanh Thuy et sa fille depuis la Belgique enneigée
Thanh Thuy est notre dernière Préfassienne étudiante.
C’était à l’été 2010. Après des études à Rouen – où elle a fait la connaissance de la famille de Christian Lamarche – elle est allée en stage à Bruxelles où elle a rencontré Philippe.
Le mariage a été célébré à Hanoï en février 2015. Christian Lamarche y était présent comme représentant de la famille du marié. Une expérience inoubliable !
● Avez-vous déjà mangé du côm ?
L’automne est la saison du côm à Hanoï !
Il s’agit de grains de jeune riz gluant que l’on déguste comme une friandise, éventuellement en collant des grains sur les délicieuses petites bananes vietnamiennes. C’est ce que me conseille mes ami.e.s chaque année, en octobre.
On croise souvent des vendeuses ambulantes portant deux paniers remplis de côm et de feuilles de lotus qui serviront à emballer les précieux grains verts.
« Personne ne sait vraiment quand cette friandise est née, mais tout Hanoïen vous dira que c’est au village de Vong que l’on confectionne le meilleur côm, qui se distingue par son arôme et sa saveur uniques. Le village de Mê Tri est également une adresse réputée pour le côm dont le métier de fabrication persiste depuis des générations. » Le Courrier du Vietnam
Meilleurs vœux à toutes et tous pour 2021 !
Que les vaccins nous permettent le retour à une vie normale.
Sous le signe de l’arc-en-ciel, si bien capté aujourd’hui par Ngoc (Préfassien 2004) et Giang, au-dessus de la cathédrale à Amiens. Merci pour cette splendide photo.
Régine Hausermann
Présidente de Préfasse
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