Bilan de mi-octobre

Je me suis un peu énervée

Il arrive que les changements d’emploi du temps au dernier moment, les absences intempestives au séminaire, les « petits » exercices non préparés ou envoyés en retard finissent par affecter mon moral. Un lundi, par exemple, trois activités ont été déprogrammées : le cours de 7h a pris un autre contenu que celui annoncé pour lequel on avait requis ma présence, un ami est venu à 10h décommander le déjeuner prévu à 11h30, et un rendez-vous de travail pris par une Préfassienne pour 16h30 a été décommandé à 16h35 !
Quand le même scénario se reproduit plusieurs jours de suite, c’est fatigant !

L’analyse de dessins et/ou d’affiches satiriques, de caricatures, de gauche et de droite, en rapport avec le Front populaire a encore été laborieuse. J’ai donc élaboré une fiche pour apprendre à nommer ce que l’on voit et l’interpréter. J’en ai rédigé une autre sur le vocabulaire de la BD, qui n’est pas ma tasse de thé, mais que je trouve intéressante comme support pédagogique et culturel.

J’ai aussi vécu de bons moments en classe

Cours de civilisation sur l’Économie en France, en 3ème année, beaucoup mieux conçu que l’an passé. L’attention est meilleure. Le contenu actualisé.
Séance en 2ème année sur le baby-boom, les générations X et Y, très bien maîtrisée pour le contenu et la méthode à partir d’une vidéo trouvée par la professeure sur Internet.
Une autre très jeune professeure que je suis déjà allée voir quatre fois, prend de l’assurance et de l’aisance.
Une un peu moins jeune professeure est contente de me faire remarquer que maintenant son tableau est clair. Il est vrai !
Révision de la façon de se présenter dans une classe où je n’étais encore jamais allée : Je m’appelle…Je suis française. J’habite Grenoble… A toi maintenant : Je m’appelle Linh…
Leçon sur les fêtes de fin d’année en France qui amenaient trois Françaises à se déplacer de Lyon à Nancy, de Caen à Rome ou à rester à Melun. Et la carte vierge au tableau attendait que les étudiants aillent y situer les villes !

Evènement ! Visite de Michaëlle Jean, secrétaire générale de l’OIF

(Organisation Internationale de la Francophonie)

Le matin du mercredi 12 octobre, le parking habituel devant le bâtiment de la Présidence est vide. Les agents s’activent pour que les sols reluisent. On attend les personnalités !

Les cours se déroulent normalement jusqu’à 9h car Michaëlle Jean est attendue vers 9h30.
Tous se préparent. Les étudiants, membres de la haie d’honneur, au long du parcours de la délégation de la porte d’entrée à l’amphithéâtre, se font beaux.

10h – Tout le monde attend. Les petits francophones en herbe patientent à l’ombre. Les plus grands, lycéens, étudiants et professeurs remplissent la salle, sauf les premiers rangs réservés aux officiels. Enfin, Michaëlle Jean entre dans la salle en compagnie d’Eric-Normand Thibeault, Directeur OIF du bureau Asie-Pacifique à Hanoi. Il me reconnaît et vient vers moi, me présente à la Secrétaire générale. Tous deux saluent l’engagement de Préfasse.

Le spectacle commence : défilé de mode des petits, suivi d’une chanson sur « mon village ». Craquant ! Tu (se prononce Tou), une ancienne étudiante, chante la Vie en rose d’Edith Piaf avec beaucoup de sensibilité et une diction impeccable.

C’est le moment des discours. Le Recteur d’abord, professeur d’anglais qui nous surprend agréablement en parlant français ! Puis Michaëlle Jean, très tonique. Les propos sont de circonstance. On attend l’échange prévu avec les étudiants et les professeurs. Des questions ont été préparées. Mais après les photos-souvenirs, la délégation s’en va rapidement…