Nguyen Thi Bach-Mai
Membre de Préfasse
Enseignante retraitée en Sciences et Techniques Médico-Sociales
Bach-Mai est intervenue à plusieurs reprises au Département de français. En 2019, elle a participé à l’animation des classes pendant deux semaines, en compagnie de son mari Gérard. En 2020, la mission du couple – prévue sur une durée de six semaines en février mars – a été très perturbée par l’irruption du Covid. En 2023, Bach-Mai est repartie seule pour deux mois : activités variées et intenses, à l’image de sa mission 2024 dont vous pouvez lire le bilan ci-dessous. R.H.
Bilan de mission – mars et avril 2024
Interventions prévues lors de l’entrevue d’accueil avec la Doyenne
– Production orale avec les 4 classes de 2e année, les mercredis et vendredis matin
Pas de problème particulier, car nous suivons la progression. Les collègues m’informent la veille sur les questions qui seront abordées. Le fait d’avoir 2 heures consécutives permet d’interroger tous les étudiants sur le créneau (sans téléphone et sans notes).
– Trois après-midi pour les 2es années, principalement pour la prononciation et l’expression orale
Les étudiants inscrits ne viennent pas tous, mais un noyau de « fidèles » est présent à chaque séance et certaines viennent plusieurs fois dans la semaine. Nous n’avons pas de programme précis. Les virelangues permettent de détendre. La communication devient plus simple et nous avons passé de bons moments. Ces ateliers permettent aussi la compréhension orale puisqu’il y a dialogue…
Activités qui se sont ajoutées
– l’aide pour les étudiants qui participent au « Goncourt »
Deux étudiants viennent régulièrement 1 h 30, une fois (mais parfois deux) dans la semaine pour avancer la lecture de deux romans (« Veiller sur elle » de JB Andréa, et « Humus » de Gaspard Kœnig). Ils ont lu en général une vingtaine de pages entre chaque séance.
Rencontres très riches, car ces étudiants sont sérieux, volontaires et curieux.
– Deux ateliers dictée pour les 1res années
Dictée autour du conte « Le Petit Chaperon Rouge ». À ces ateliers « obligatoires » participe toute la promotion. Ils sont coanimés par une enseignante, une étudiante et moi. J’ai eu un peu de mal pour cette activité que j’ai trouvée difficile et peu « agréable » pour les étudiants.
– Aide à la relecture de mémoire de 4e année
Une matinée par semaine en avril (avec l’accord de l’enseignante)
– Invitations et sollicitations
– colloque multiculturel le 4 mars
– film « Đào, Phở và Piano » le 13 mars
– la fête de la francophonie le 17 mars
– la course de l’AUF le 24 mars
– une conférence Zoom sur l’interculturel le 27 mars
– la fresque du climat le 1er avril
– la finale du concours d’éloquence le 6 avril
– ULIS FIRE DAY 7.0, le 14 avril
– Atelier-débat du club « la route des découvertes » le 20 avril
– Sortie avec le groupe « Goncourt » à Thai Nguyen le 21 avril
– Table ronde « La francophonie… » le 24 avril
Observations
Lorsque le compte est fait, il y a environ une vingtaine d’heures d’interventions par semaine. C’est quand même beaucoup !! J’ai passé un moment à me poser des questions sur ce rythme et cette sensation d’isolement. Aujourd’hui, j’ai compris que cela pouvait aussi venir de moi, puisque j’avais toute latitude pour refuser telle ou telle tâche.
– De retour cette année et hébergée dans le même logement, je revenais « chez moi » avec une reprise des mêmes habitudes quotidiennes. Je ne me suis plus sentie « volontaire », mais investie d’un « contrat ». J’ai retrouvé un rythme de fonctionnaire et non de bénévole, avec priorité donnée à l’emploi du temps.
Cela a été illustré mercredi 24 par ma présence à la table ronde « La francophonie : quelles définitions, quelles approches, quelles critiques ? » J’avais cours de 8 h à 11 h 30 avec les 2e années. À mon arrivée, l’enseignante me demande si je vais à cette table ronde. Je n’étais pas au courant, mais lui réponds que j’ai les cours. Elle me répond que je fais comme je veux, elle est là pour le cours !! Et informera la collègue du cours suivant de mon absence.
– Toutes les collègues ont un rythme (cours, réunions et activités d’organisations) qui ne leur permet pas forcément d’être disponibles. Elles sont d’autre part préoccupées par des situations familiales de plus en plus compliquées.
– Je n’ai pas eu toutes les informations concernant les activités comme l’année dernière avec le Zalo des « volontaires ».
Toutes les interventions se sont bien passées et pour moi, le bilan est positif et je suis prête à revenir si cela est pertinent.
Mai, le 25 avril 2024